La santé mentale et la nature, c’est quoi l’histoire?

Fév 1, 2021

En réfléchissant à la journée Bell Cause pour la cause, une initiative conçue pour engager la conversation sur la santé mentale, je me rends compte que la nature prend soin de moi de bien des façons. Je sais très bien que baigner dans la nature m’aide à gérer l’anxiété. Être entourée d’arbres, respirer profondément et écouter le chant des mésanges et des autres oiseaux que je n’arrive pas encore à identifier (j’y travaille!) me rend heureuse. Le simple fait d’y penser me fait sourire.

Je suis une passionnée de nature. Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours aimé me retrouver en nature. Nos parents nous emmenaient faire de la randonnée, du camping, de la raquette, du canoë, et j’en passe. Tant et aussi longtemps que j’étais dehors entourée d’arbres, j’étais heureuse (merci maman et papa). Ça me paraît donc logique que la nature ait un effet calmant et apaisant sur mon bien-être mental et physique.

Mais vous n’avez pas besoin de me croire sur parole! Louise Delagran, de l’université du Minnesota, a publié un article intitulé How Does Nature Impact Our Wellbeing? (quelle est l’incidence de la nature sur notre bien-être?). Elle décrit les effets salutaires de la nature comme suit :

En plus de favoriser la santé affective, l’exposition à la nature contribue au bien-être physique en réduisant la tension artérielle, le rythme cardiaque, la tension musculaire et la production d’hormones du stress.

Louise Delagran
MA, MEd

(traduction libre)

Un sentiment général de bonheur et de légèreté, voilà ce qui m’habite après une belle promenade à pied.

Même après avoir été élevée en amoureuse de la nature, je me suis égarée il y a quelques années. Mais pas dans la nature : dans ma tête. Comme bon nombre d’entre nous en cette ère moderne, j’étais débordée, surmenée et stressée.

Après avoir constaté que je faisais un épuisement professionnel, j’ai demandé l’aide d’un thérapeute. C’est le plus beau cadeau que j’aurais pu m’offrir. Avant de suivre la thérapie, je me sentais perdue, constamment vidée de mon énergie et déconcentrée. L’intervention du thérapeute s’est révélée essentielle : il m’a posé les bonnes questions pour m’aider à me retrouver et à réintégrer de saines habitudes à mon quotidien.

Une de ces habitudes saines consistait à renouer avec la nature. J’ai commencé à marcher durant la pause du midi. Je m’assurais de mettre mon téléphone en mode avion pour vraiment décrocher. L’air frais, les respirations profondes et la présence des arbres et autres plantes m’ont vite rappelé à quel point la nature prend toujours soin de moi.

Une photo d’Anna-Lee
Anna-Lee dans la nature

 

L’approfondissement de mes liens avec la nature m’aide à gérer mon anxiété, alors laissez-moi vous dire que je prends SOUVENT des bains de nature depuis le début de la COVID! Il m’arrive de ne pas pouvoir marcher dehors tous les jours, et ce n’est pas la fin du monde, mais je peux certainement ressentir la différence.

Quand je me sens bien ancrée et que j’ai l’esprit clair, je peux déplacer des montagnes. Dans mon for intérieur, je sais que je peux améliorer le monde. Devant la réalité de la crise climatique qui nous attend en 2021, quand je marche en forêt et que la nature me donne tant de beaux cadeaux, je me demande : “Que pourrais-je bien faire pour lui rendre la pareille?”.

La nature prend soin de moi, alors que puis-je faire pour prendre soin de la nature?

Si je ne prends pas soin de moi-même, je ne peux pas prendre soin des autres, y compris notre Terre mère. Les problèmes environnementaux peuvent facilement entraîner des sentiments d’anxiété et d’accablement. En nourrissant ma relation avec la nature et me sentant ainsi plus ancrée, je suis capable de me poser cette question. Et la question entraîne l’action. Et même les petits gestes peuvent engendrer le changement.

Je peux être une citoyenne de changement et vous aussi, vous pouvez l’être. Mais avant de lutter contre les changements climatiques, il faut prendre soin de soi-même.

 

Ressources supplémentaires :

  • Au cas où vous ne le sauriez pas, il existe aussi un excellent site Web pour les randonnées pédestres de fin de semaine (lorsqu’elles sont permises) : Rando NB (félicitations aux bénévoles qui administrent ce site Web).
  • Carl Duivenvoorden nous propose des stratégies pour gérer le stress de la Covid-19 et des changements climatiques dans son blogue intitulé A Threat COVID and Climate Change have in Common (une menace que la COVID et les changements climatiques ont en commun).


Référence
:

  1. Delagran, Louise. “ How Does Nature Impact Our Wellbeing.’’ Taking charge of your health & wellbeing (University of Minnesota). https://www.takingcharge.csh.umn.edu/how-does-nature-impact-our-wellbeing

 

Auteure: Anna-Lee Vienneau, coordonnatrice des communications et du réseautage, Le Projet Gaia


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  • Les jeunes d’aujourd’hui sont les dirigeants, les innovateurs, les scientifiques, les entrepreneurs et les décideurs de demain. Le Projet Gaia est un organisme unique qui aide les élèves à comprendre cette menace existentielle et à y réagir, aujourd’hui comme à l’avenir.

    John Reid

    bénévole

  • Les jeunes ont un rôle à jouer dans la protection de notre climat, aujourd’hui et demain, et c’est pourquoi nous sommes heureux d'appuyer le Projet Gaia dans sa mission d'outiller les jeunes.

    Krista Han

    associée directrice - Grant Thornton LLP Nouveau-Brunswick

  • Les programmes du Projet Gaia ont permis d'apporter de réels impacts, non seulement dans la compréhension et la vision qu’ont les élèves du monde qui les entoure et dans leur capacité à aider, mais aussi dans la manière dont l’école est gérée, car nous avons apporté des changements concrets à certaines de nos stratégies et pratiques de consommation d’électricité.

    Brent Rowney

    enseignant à l’école Oromocto High School

  • Merci, j’ai raconté à mes parents ce que nous avons fait en classe et maintenant ils ont envie de faire du recyclage à la maison !

    Olivia

    élève de l’école Parkwood Heights Elementary